Les Ressources en eaux dans la Plaine du Moyen Cheliff

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Author

Faculté des sciences de la terre et aménagement de territoire - Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene

Abstract

Le nord-ouest de L’Algérie est menacé par la sécheresse et la rareté de l’eau attribue pour l’irrigation; a cause  de l’extension urbaine qui a engendré une demande accrue de l’eau à des usagers différents (alimentation en eau potable; industrie; et irrigation.
Les plaines de Cheliff sont en outre considérées comme les plus fertiles des plaines intra-telliennes de l’Algérie.  Dès 1848, elles furent colonisées par les Français et différents ouvrages hydrauliques y furent réalisés. Dans sa thèse de Doctorat «La colonisation des plaines du Cheliff» 1955, Xavier Yacono fait état de différentes infrastructures qui en fait, depuis, des périmètre irrigués les plus fertiles d’Algérie: barrage d’Oum Drou (1872(, Barrage d’Oued Fodda (1932(, canaux d’irrigation reliant ces barrages aux périmètres irrigués produisant blé, agrumes et raisin.
Ces plaines s’étendent d’Est en Ouest sur une surface de 300 km et sont traversées par le plus long oued d’Algérie,  l’Oued Cheliff long de 750km qui constitue le pôle économique le plus attractif de la région.
Ces plaines sont caractérisées par un climat rude et contrasté avec des étés torrides et des hivers très froids malgré leur situation à seulement 40 km de la mer (barrière de la montagne du Dahra), cette particularité leur a valu des qualitatifs célèbres tels: «Four du Tell» ou «Portion du Sahara égarée au Tell» Xavier Yacono» (Yacono-Boulaine(.
L’Oued Cheliff, alimenté par un dense réseau hydrographique en constitue la  l’ossature principale et l’amont de son activité humaine et économique.
Cependant l’irrégularité saisonnière et interannuelle de l’écoulement des intempéries, accentuée par de longues périodes de sécheresse, des crues violentes et brèves, une érosion intense avec des transports solides importants, un taux d’envasement considérable des barrages en exploitations (54.9%(, un taux de remplissage irrégulier de 37.51 à 72.42% au cours de l’année 2011-2016; sont autant de facteur qui ont engendré une réduction des superficies irriguées. N’oublions pas également les problèmes posés par la mauvaise gestion de l’eau auxquels il faut ajouter la vétusté des réseaux d’irrigation, la tarification à revoir des eaux d’irrigation aggravée par le piquage illicite.
Autant de raisons qui ont déterminé le choix de notre article intitulé «Les ressources en eaux dans la plaine du moyen Cheliff», ce dernier fait partie de la plaine de Cheliff situé entre le haut Cheliff et le bas Cheliff.

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